Septième commandement: Tu apprécieras ce que tu as, pas ce que tu n’as pas.

« Positive and negative dimensions of weight control motivation, Eating Behaviors, October 2011. »

Nous avons publié en 2011, une étude qui nous amène à mieux comprendre la motivation et qui bouleverse notre façon d’aborder le traitement de l’obésité.

En fait, il existe deux facteurs à la motivation: les facteurs positifs et les facteurs négatifs. Et les deux facteurs interagissent. Les facteurs négatifs mettant un frein à la motivation positive.

Cette façon de voir la motivation est une découverte.

Pour réussir, les facteurs positifs doivent être présents, mais n’assurent pas le succès. Ils sont basés sur les bénéfices recherchés qui doivent en valoir la peine pour la personne: le plus fréquent est de se débarrasser de la souffrance physique et/ou psychologique associée à son surpoids. Plus la souffrance est grande, plus la motivation positive sera forte. « J’en ai assez d’être mal ».

La plupart des gens qui pensent ou entreprennent un régime possèdent ce facteur positif de la motivation. Malheureusement il n’est pas gage de succès.

Les facteurs négatifs de la motivation sont la principale cause des échecs.  La motivation est une émotion et qui dit émotion, dit énergie de la pensée qui la sous-tend. Une énergie positive qui en rencontre une négative créera une interférence destructive.

Notre étude qui a inclus 40,000 personnes a démontré que même si les facteurs positifs de la motivation sont très présents, la perte de poids réussira seulement quand les facteurs négatifs de la motivation s’atténueront.

Les facteurs négatifs de  la motivation sont les puissants freins à la motivation positive. Ils sont au nombre de quatre.

Un seul de ces facteurs ou plusieurs jouent un rôle crucial:

– le ressentiment d’être au régime,

– le regret de perdre la nourriture comme réconfort,

– le sentiment d’impuissance devant les efforts à faire

– et le doute dans la réussite.

Parlons ici du ressentiment. « Ça m’ennuie de devoir faire un régime », « C’est injuste… », « C’est insupportable ».

Pose-toi ces questions: « Qu’est-ce qui m’ennuie le plus? » « Qu’est-ce qui est le plus injuste: avoir mal dans le dos, avoir le souffle court, être diabétique, ne pas t’habiller à ton goût, diminuer ta qualité de vie, diminuer ton espérance de vie, etc. ? »

Ta réponse est importante. Tu as un choix à faire.

Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide?

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JF Larocque
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