« Neurocognitive and hormonal correlates of voluntary weight loss in humans, Cell Metabolism, January 2019. »
Cette étude a été publiée récemment dans un très important journal scientifique CELL METABOLISM. C’est la confirmation grâce à la résonance magnétique que tout se passe entre les deux oreilles.
Notre équipe de chercheurs de l’université McGill a pu démontrer pour la première fois que la perte de poids était corrélée avec les centres cognitifs du cerveau et non pas avec les différentes hormones.
Qui dit centres cognitifs dits endroit dans le cerveau où les pensées sont traitées.
Ceci change complètement notre façon d’aborder le traitement de la personne en surpoids. Ce n’est pas l’hérédité, ni le métabolisme, ni les hormones qui sont en cause, mais bien nos pensées, ce qu’on se dit dans notre tête.
Ce sont nos pensées qui déterminent nos choix.
Or choisir veut aussi dire : possibilité de se tromper.
Dans notre société de performance, l’erreur n’est pas permise, la religion parlera de péché et la psychologie de culpabilité et d’autodépréciation.
Mes sondages montrent que 70% à 80% des personnes qui me consultent la première fois pour perdre du poids souffrent de culpabilité importante , 40% d’idéation dépressive et 20% d’idées suicidaires.
Ce qu’il faut savoir: il y a une différence entre responsabilité et culpabilité.
Être responsable, c’est assumer les conséquences de ses choix . C’est une qualité indispensable à l’évolution de l’être humain, c’est la seule façon d’apprendre.
La culpabilité est une émotion ressentie qui vient de la pensée irréaliste que je n’aurais pas dû faire ce choix. Ça repose sur l’exigence que je n’ai pas le droit de me tromper.
Assumer ses responsabilités, c’est aussi accepter de payer le prix d’un mauvais choix, mais sans se culpabiliser. Quand le prix à payer devient trop lourd, faites un autre choix.