Anciennement appelé le diabète de l’âge adulte puisqu’il était diagnostiqué chez des gens de 50 ans et plus, le diabète de type 2 est maintenant présent chez des jeunes de moins de 20 ans; voilà pourquoi on a adopté ce nouveau nom.
Des experts prévoient que d’ici quelques années, il y aura de deux à quatre fois plus d’hospitalisations pour des complications cardiovasculaires reliées au diabète et à l’obésité qui le cause. De plus, on prévoit qu’il y aura trois fois plus d’amputations et deux fois plus de dialyses rénales.
Cette épidémie de diabète de type 2 est la conséquence directe du surpoids et de l’obésité. Or, on peut prévenir son apparition et la traiter efficacement, souvent sans médicaments, grâce à une perte de poids avec une diète basse en calories et en glucides et suffisamment protidique. Le plus souvent, en moins de 48 heures, on assiste à une baisse importante de la glycémie (taux de sucre dans le sang).
Avec l’avis d’un médecin compétent dans cette approche nutritionnelle, les médicaments et l’insuline peuvent être arrêtés ou diminués de façon importante.
Le traitement du diabète de type 2 doit être en priorité nutritionnel, si possible être accompagné d’une plus grande activité physique et, en dernier recours si nécessaire, être complété par une médication appropriée. En suivant ce protocole, peu de diabétiques auront besoin de médicaments. Pour ce faire, il est primordial de consulter un médecin expert.
La maladie cardiaque artériosclérotique signifie le durcissement des artères qui cause les crises cardiaques et est le premier tueur de nos sociétés.
On estime que l’alimentation et l’excès de poids peuvent être responsables jusqu’à 30 % des décès par maladie cardiaque.
Une étude rapporte des cas de jeunes obèses âgés entre 10 et 20 ans et qui ont les mêmes lésions d’artériosclérose que des adultes de 45 ans et fumeurs depuis au moins 10 ans.
Prévenir vaut mieux que guérir!
Une nouvelle étude établit à 20 % le rôle de l’obésité comme facteur causal et à un autre 10 % le rôle de l’alimentation dans l’apparition de différents cancers, dont ceux de l’endomètre, des ovaires, du sein chez la femme (post-ménopausée) et de la prostate chez l’homme. On peut donc faire quelque chose pour en diminuer le risque.
Encore plus, une nouvelle étude faite par l’université Harvard aux États-Unis et l’Université McGill au Canada montre que les hommes qui souffrent du cancer de la prostate ont 2,5 fois plus de risques d’en mourir s’ils sont en surpoids ou obèses.
La haute pression artérielle, appelée souvent tueur silencieux, est jusqu’à trois fois plus fréquente chez ceux qui ont un excès de poids. Elle conduit à des problèmes circulatoires et des accidents vasculaires cérébraux (attaques de paralysie).
Faites prendre votre tension artérielle régulièrement et avant de prendre toute médication, perdez votre excès de poids, modifiez la qualité des aliments que vous consommez, faites de l’exercice et apprenez à mieux gérer votre stress.
Les lithiases vésiculaires sont des calculs dans la vésicule biliaire qui provoquent des «crises de foie» et qui nécessitent souvent une opération chirurgicale d’urgence.
Ces calculs sont de trois à cinq fois plus fréquents chez les personnes obèses.
Les perturbations métaboliques sont caractérisées surtout par des taux de cholestérol et de triglycérides élevés dans le sang. La résistance à l’insuline est souvent présente et entraîne une diminution des HDL (bon cholestérol) et une augmentation des LDL (mauvais cholestérol) dans le sang. Le syndrome métabolique, décrit pour la première fois en 1988 par Reavan, est responsable d’une progression galopante du durcissement des artères.
Pour savoir si vous souffrez de ce syndrome:
Mesurez votre tour de taille. S’il est supérieur à 80 cm pour une femme et à 94 cm pour un homme (obésité abdominale), votre risque, peu importe l’excès de poids, d’être porteur du syndrome métabolique est élevé;
Si vous avez en plus au moins deux des critères suivants:
Demandez à votre médecin de vous prescrire ces examens de laboratoire, et annuellement par la suite si vous êtes à risque.
Notez que ces conditions n’apparaissent pas toutes en même temps ni dans l’ordre. Certains auront une obésité abdominale, plus tard de la haute tension artérielle, puis encore quelques années plus tard du diabète.
Encore une fois, le traitement de ce syndrome doit d’abord être nutritionnel, sauf dans les cas d’urgence. La médication prescrite dès le début du diagnostic déresponsabilise le malade puisqu’il lui laisse croire qu’il peut abuser sans en payer le prix, alors que la réalité est tout à fait différente. Par exemple, certains médicaments pour le traitement du diabète font engraisser et rendent le patient encore plus malade, ce qui nécessite l’augmentation de la médication. C’est une spirale inflationniste.
La perte de poids est la pierre angulaire du traitement du syndrome métabolique et donne des résultats spectaculaires souvent en quelques jours seulement.
La goutte et l’arthrose, tout particulièrement celle des genoux et de la colonne vertébrale lombo-sacrée (bas du dos), peuvent également survenir.
La goutte est une forme d’arthrite causée par l’accumulation trop élevée d’acide urique dans le sang; l’obésité peut provoquer cette production accrue.
On estime qu’une perte de poids de 10 kg enlève une pression de 40 kg sur les genoux.
Beaucoup de mes patients ont vu leur douleur aux genoux et au bas du dos disparaître à la suite d’une perte de poids; certains ont même évité l’opération pour remplacer le genou.”
L’apnée du sommeil et les problèmes respiratoires augmentent proportionnellement au gain de poids rendant la respiration difficile, provoquant un manque d’oxygène, de la somnolence importante durant le jour, et pouvant rendre dangereuse la conduite automobile.
L’apnée du sommeil coexiste souvent avec la résistance à l’insuline, le syndrome métabolique, la haute tension artérielle, le diabète de type 2 et les gras élevés dans le sang (cholestérol et triglycérides).
Voici comment savoir si vous souffrez de cette condition:
Excerpt From: Dr Maurice Larocque. “Motivation minceur.” Apple Books.